En province Nord ou province Sud, le bilan après trois mois et demi de crise est, malheureusement, loin d’être bon pour les agences de travail temporaire. Directement impactées par les fermetures d’entreprises, le constat est clair pour elles : l’intérim ne comblera pas le problème de chômage.
C’est un peu le serpent qui se mord la queue, il n’y a plus d’entreprises, plus de contrats entre les employeurs à la recherche de main-d’œuvre et les agences, donc pas de missions à proposer pour les demandeurs d’emplois. Les agences souffrent et ont d’ailleurs réduit leurs effectifs et leurs horaires d’ouverture.
Pour Xavier*, directeur général d’une agence de travail intérimaire, le bilan est lourd : « nous avons perdu 70 à 85 % du chiffre d’affaires ». En effet, les entreprises et gros chantiers disparaissent. Ainsi le secteur du BTP, qui permettait d’offrir une diversité de missions, est aujourd’hui devenu « morose ».
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Claire Rio-Pennuen