Si l’on a pu penser un temps que l’Union calédonienne se trouvait débordée par la Cellule de coordination des actions de terrain (CCAT), qu’elle avait créée, il n’en est rien. L’UC assume, revendique et voudrait bien que la CCAT soit reconnue comme outil de lutte par l’ensemble du FLNKS.
Hier après-midi, l’Union calédonienne dressait le bilan du comité directeur qu’elle a tenu, samedi à Boyen, à Voh. Il s’agissait là du premier comité depuis le 13 mai, et donc du premier depuis l’interpellation de son commissaire général Christian Tein. Mais le parti indépendantiste reste sur sa ligne à savoir que c’est l’État qui est responsable de l’insurrection. « La séquence dans laquelle nous sommes rendus aujourd’hui a été rappelée, souligne ainsi l’UC. L’État français par son entêtement à maintenir la troisième consultation au 12 décembre 2021, à sa volonté d’inscrire définitivement la Nouvelle-Calédonie au sein de la République et sa détermination de dégeler unilatéralement le corps électoral a fait lever le peuple kanak qui s’est opposé à tous ces plans destinés à implanter durablement la France dans la région Pacifique ».
Dans cet état d’esprit, le comité directeur de Boyen s’est ouvert par une minute de silence, « pour rendre hommage aux jeunes décédés ces derniers mois et notamment celui survenu à Thio, jeudi dernier, abattu lâchement par l’ordre colonial ».
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Nicolas Vignoles