Des discussions ont eu lieu hier après-midi au Haussariat entre l’Association Citoyen Mondorien et le Haut-commissaire de la République. Après une longue attente devant la salle, le point presse a finalement été reporté.
La réunion entre des membres de l’association et le représentant de l’État a été plus longue que prévu. Un point presse était prévu à 15 h 30. Après une heure et demie d’attente, des cris provenant de la salle se font entendre dans le couloir. Le Haut-commissariat ne s’exprimera pas dans l’immédiat et pas publiquement sur ce qu’il s’est dit au cours de cette réunion.
Ce « n’est plus vivable »
Florent Perrin, président de l’association, est, lui, revenu sur les motivations de cette entrevue, au micro de RRB quelques heures plus tôt. « Au bout de 104 jours, je pense que cela suffit en fait ! À un moment, il faut que les choses évoluent positivement. Il faut que » la problématique de « Saint-Louis soit réglée définitivement. On le souhaite » dès « maintenant. Parce que la vie devient impossible. Et surtout, moi, ce qui me choque aujourd’hui, c’est l’éclatement des familles au Mont-Dore. Puisque les uns vont travailler à Païta, les autres vont au lycée de Blaise Pascal… » Et puis, « il faut aussi que quelqu’un reste à la maison ou revienne le soir pour nourrir les animaux. Donc c’est une situation qui est infernale et qui n’est plus vivable. Et puis, au niveau économique, on a beaucoup de problèmes, notamment nos patentés, etc. Il n’y a plus de vie économique sur le Mont-Dore Sud pour tous ces gens-là. Donc à moment, il faut que la route soit libérée. On demande à ce qu’elle soit libérée maintenant, il ne faut plus attendre », a conclu Florent Perrin, usé mentalement par la situation.
Inès Figuigui