Théophile de Lassus, directeur de cabinet du Haut-commissaire, a évoqué, mercredi au micro de RRB, la situation sur le terrain, trois mois après le 13 mai, jour du déclenchement de la crise insurrectionnelle. « L’objectif », a-t-il dit, c’est « de faire en sorte de terminer ce travail de retour à l’ordre public, qui est une condition essentielle pour permettre une reprise économique, pour permettre une reprise éducative complète » ou encore « pour permettre une avancée et une reprise du dialogue d’une façon générale ici en Calédonie ». Interrogé par Elizabeth Nouar sur le 24 septembre prochain (jour au cours duquel l’UC, dixit son président Daniel Goa, envisage de proclamer unilatéralement l’indépendance), Théophile de Lassus a répondu ceci : « Le 24 septembre, d’abord il faut le rappeler, c’est le jour de la Fête de la citoyenneté, et c’est à ce titre une date importante pour l’État, une date importante pour les Calédoniens, une date qui est censée rassembler », souligne-t-il. « Si certains veulent utiliser cette date pour diviser, pour attaquer, eh bien la réponse de l’État sera extrêmement ferme (…) Cette date du 24 septembre est préparée, attentivement, comme d’autres échéances d’ordre public, pour faire en sorte qu’il ne puisse pas y avoir de nouveaux troubles à l’ordre public (…) Le nombre de forces » de l’ordre « est important, il va augmenter (…), l’effet de surprise n’est plus là, et donc, aujourd’hui, un 13 mai n’est plus possible en Nouvelle-Calédonie », a rassuré le directeur de cabinet du Haut-commissaire. « La détermination est complète de la part des policiers et des gendarmes », a-t-il conclu.
Anthony Fillet