Coupés du monde depuis le début des émeutes, les habitants du Mont-Dore Sud devraient se mobiliser vendredi.
Alors que le Mont-Dore Sud est toujours bloqué, et ce depuis le début des émeutes, l’Association citoyens mondoriens veut se faire entendre. C’est pourquoi, vendredi, elle appelle à une mobilisation, à 11h45, au Wharf du Vallon-Dore mais aussi devant le Haut-commissariat, à Nouméa. « Ce vendredi 16 août cela fera cent jours que le sud du Mont-Dore est complètement isolé du reste de la Nouvelle-Calédonie et pris en otage à cause d’une portion de route d’environ trois kilomètres, laissée sous le contrôle d’émeutiers », dénonce Florent Perrin, le président de l’association. Evoquant également des conséquences « désastreuses » pour cette partie de la population, il pointe du doigt un « abandon évident de la part de l’Etat censé protéger les habitants et assurer la liberté de circuler ». « Nous sommes en colère d’être traités comme des habitants de seconde zone, cette situation ne peut plus durer », attaque-t-il dans ce même communiqué.
Une situation qui a, sans surprise, des conséquences sur la scolarité des élèves du lycée du Mont-Dore. Lundi, l’association a de nouveau exprimé « sa profonde déception face à l’absence de considération accordée à la situation des élèves, des enseignants et du personnels » habitant après Saint-Louis. Elle sollicite ainsi un rendez-vous en urgence avec le vice-rectorat et le proviseur du lycée.
Claire Gaveau