L’athlète, et directeur technique de la Ligue calédonienne d’escalade, a été éliminé en quart de finale du tournoi de vitesse, jeudi soir à Paris.
Réussir à être rescapé des qualifications, et donc faire partie du top 8 planétaire, était le premier objectif pour Bassa Mawem (39 ans), qui prenait part à sa dernière compétition de cette envergure. La mission a été accomplie de justesse, avec le 8e meilleur temps de la phase préliminaire, en 5’’16, nouveau record de France.
Il avait ensuite rendez-vous, deux jours plus tard, pour la phase finale, sous la forme d’un tableau à élimination directe. Aucun droit à l’erreur. Opposé, jeudi soir en quart de finale, à l’Indonésien Leonardo Veddriq (27 ans), il a grimpé le mur haut de 15 mètres en 5’’26 : rapide, mais moins que son adversaire (4’’88), qui quelques minutes plus tard s’adjugera le titre. « J’ai pas réussi à faire ce que je voulais sur ce dernier run, ça a été très compliqué. J’ai tout donné en qualifications et j’ai eu du mal à récupérer. J’ai eu du mal à m’échauffer », a confié, auprès du quotidien L’Équipe, un Bassa Mawem forcément déçu. « Il avait envie de finir sur une belle note, il s’en est donné les moyens en s’entraînant toute l’année. Il est arrivé ici en forme et pas en pré-retraite pour faire une performance, il espérait mieux, nous aussi, mais ça reste une belle ‘’perf’’ », a ajouté l’entraîneur de l’équipe de France de vitesse, Sylvain Chapelle.
Anthony Fillet