Il y a Léon Marchand et plus rien d’autre ne compte actuellement en France. Heureusement que Maxime Grousset et Emma Terebo font des finales olympiques pour que l’on parle encore un peu de la Nouvelle-Calédonie. Cette dernière a disparu des radars de l’actualité en Métropole, sinon quand elle est mentionnée au travers d’articles et de reportages sur l’ingérence de l’Azerbaïdjan. Dans cet abandon médiatique, alors même que ce que nous vivons et subissons est d’une gravité extrême, il est bon qu’un membre du gouvernement, fusse-t-il démissionnaire, vienne voir de quoi il en retourne et écoute les appels à l’aide de tous ceux (ou presque) qu’il rencontre. Marie Guévenoux aura la charge d’être notre porte-parole auprès de l’Élysée puisque c’est désormais là que se situe le centre de décision du dossier calédonien. La ministre déléguée chargée des Outre-mer ne peut pas ne pas avoir entendu les angoisses comme les espoirs des Calédoniens perdus en plein naufrage, concernant la sécurité, la reconstruction, les indemnisations et aides de l’État, comme les discussions sur le futur statut.
Nicolas Vignoles