Ce dimanche 14 juillet au soir, Sonia Backes, à l’occasion de la Fête nationale, a prononcé une « déclaration solennelle » qui va marquer.
Des milliers de commentaires, des centaines de partages et de like, et un nombre de vues impressionnant ont accompagné cette déclaration, d’un peu plus d’une demi-heure, sur laquelle nous reviendrons plus largement dans nos prochaines éditions. On en retient que sans faux-fuyant ni langue de bois, Sonia Backes a fait un état politique, économique, social et sociétal des conséquences de « l’œuvre » de destruction orchestrée par la CCAT et les indépendantistes radicaux.
« Nécessaire évolution vers une coexistence pacifique et respectueuse »
Fort de ces constats, la présidente de la province Sud a proposé une nouvelle réflexion institutionnelle garantissant aux provinces une plus grande et plus large autonomie. Cette réforme, a-t-elle dit, « ne doit pas être perçue comme un abandon de l’unité calédonienne, mais comme une nécessaire évolution vers une coexistence pacifique et respectueuse entre des communautés de valeurs qui, bien que différentes, partagent un même territoire ».
Elle a par ailleurs appelé à un dialogue immédiat, sans attendre les directives de Paris, avec les indépendantistes. « Nous ne pourrons pas bâtir l’avenir de la Nouvelle-Calédonie, qu’importe sa forme, sans vous. Vous ne pourrez pas le bâtir sans nous », a-t-elle déclaré.
Enfin, Sonia Backes a appelé à l’union la plus large des partis non-indépendantistes. « J’appelle », a-t-elle dit, « tous les responsables politiques non-indépendantistes à se réunir dans les semaines à venir pour convenir, ensemble, de l’avenir de notre mouvement ».
Nicolas Vignoles