Les avocats de la défense avaient contesté mercredi, devant la chambre de l’instruction de Nouméa, le placement en détention provisoire (sept en Métropole, deux ici) de neuf militants de la Cellule de coordination des actions de terrain (CCAT). Les magistrats ont rendu leur décision ce vendredi après-midi.
Le bras de fer entre la justice et les avocats de la défense se poursuit. Samedi 22 juin, Christian Tein, leader de la Cellule de coordination des actions de terrain (CCAT) et commissaire général de l’Union Calédonienne (UC), ainsi que dix autres « commanditaires » présumés de la crise insurrectionnelle ayant commencé le 13 mai, ont été mis en examen. Sept d’entre eux ont été placés en détention provisoire, une décision qui avait suscité l’indignation des familles et des avocats de la défense.
Mercredi, les avocats avaient présenté leurs arguments devant la chambre de l’instruction de Nouméa, demandant la libération sous contrôle judiciaire des militants. L’audience s’était déroulée à huis clos, sans la présence ni des journalistes ni des familles des prévenus. Le jugement avait été mis en délibéré.
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Margaux Lorenzini