On ne peut pas dire que la Nouvelle-Calédonie à côté de la Journée Internationale des droits de la femme. Les initiatives, émanant de provinces, de municipalités, d’associations ou de clubs sportifs ont été nombreuses et se poursuivent même tout le week-end pour certaines d’entre elles. Cela participe de la conscientisation du rôle et de la place des femmes dans notre société. Après on peut s’interroger sur les animations proposées à l’occasion de cette journée, et regretter qu’il ne soit pas davantage question de l’égalité salariale, des violences intra-familiales si présentes en Nouvelle-Calédonie, ou des droits des femmes en général, que nombre de femmes souhaiteraient voir être abordées. Mais au fil du temps, cette Journée de la femme s’est installée, et les critiques ont fini peu à peu par s’éteindre, notamment de la part des hommes qui, autrefois, voyaient d’un œil goguenard ce 8 mars. Il faut dire aussi qu’en dépit des problèmes auxquels elles sont confrontées, les femmes prennent leur place dans le travail ou les études. Il était temps.