A l’annonce de la mise en sommeil de KNS, et en prévision des conséquences, le gouvernement a mis en place une cellule de suivi et d’accompagnement. Cette cellule est notamment chargée de faire des propositions de soutien, en particulier pour tout ce qui a trait au chômage.
Mardi dernier, le comité de pilotage de la cellule de suivi et d’accompagnement des entreprises et des salariés impactés par les difficultés dans la filière nickel s’est réuni. Et entre autres sujets, a été abordé la recherche de solutions de financement pour le chômage partiel. Sur ce point du chômage et du chômage partiel, nous avons fait le point avec la CAFAT. En termes de chômage, c’est en effet la CAFAT vers laquelle tout le monde se tourne. Le régime chômage est l’un des régimes gérés par la caisse. Il couvre environ 2400 personnes par mois, et les dépenses du régime qui indemnise tant le chômage total que le chômage partiel, atteignent 4 milliards par an. La durée maximale de droit au chômage est de 9 mois au cours desquels, le chômeur perçoit aux alentours de 120 000 francs net, les charges étant prises en compte par le régime. Pour ce qui est du chômage partiel, qu’une entreprise doit demander en cas de difficulté, il permet une indemnisation sur 3 mois. La trésorerie du régime chômage est actuellement légèrement excédentaire, mais permettra-t-elle de faire face à une situation de chômage aggravée ?
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