Elue Miss Nouvelle-Calédonie il y a quelques semaines, Emma Grousset s’envolera pour la France le 8 novembre prochain. Pendant un mois, elle se préparera à la grande élection Miss France, en compagnie des 29 autres candidates régionales. Quelques jours avant son départ, nous l’avons rencontrée.
Le départ se fera dans quelques jours, dans quel état d’esprit vous trouvez-vous ?
Emma Grousset : Honnêtement, je suis hyper excitée de découvrir cette grande aventure qu’est Miss France. On entend énormément de choses qui sont positives et négatives, et j’ai vraiment envie de me faire ma propre idée. Ça va être mon aventure, avec mes ressentis et ma vision des choses. J’ai tout simplement hâte d’y être.
Avec les péripéties qu’a connu l’élection, avez-vous réussi à prendre pleinement possession de votre titre ? Y a-t-il eu des échanges avec Mathilda Lelong ?
EG : Oui, j’ai réussi à prendre énormément de recul par rapport à cette situation. Et non, je n’ai pas pris contact avec Mathilda, je sens que c’est encore un peu frais, mais évidemment j’espère plus tard pouvoir lui adresser toute ma sympathie.
Comment vous préparez-vous avant le grand départ ?
EG : Je suis un vrai cheval de course (rires) ! Ma préparation consiste en une préparation physique avec du sport, j’ai également des coachings en communication ainsi que des cours de culture générale. Ce sont les éléments essentiels sur lesquels nous travaillons. Cette dernière semaine avant mon départ sera bien chargée ; je vais avoir des passages en radio, des évènements avec des partenaires, un tournage pour l’émission Cass’pa la tête sur NC 1ère, puis le week-end, la préparation de ma valise, dans laquelle seront disposées plusieurs tenues, dont ma robe régionale, qui représentera la Nouvelle-Calédonie, et que je vais essayer cet après-midi.
Avez-vous déjà pris contact avec les autres candidates qui partageront cette aventure avec vous ?
EG : Oui, nous avons un groupe Instagram et WhatsApp où nous sommes toutes réunies, la dernière élue étant Miss Normandie, samedi dernier. Nous avons aussi un groupe avec l’actuelle miss France, Indira Ampiot, qui nous donne quelques conseils et astuces. Ça donne confiance. Je trouve cela très important de communiquer déjà en amont avec toutes les filles. Nous allons être plongées dans un environnement où nous ne connaissons personne, donc se faire des affinités au plus vite est essentiel. Je suis de nature assez sociable et j’aime aller vers les gens, donc je suis confiante.
Vous allez concourir aux côtés de 29 autres candidates, sur quoi allez-vous miser pour sortir du lot et tenter de remporter la couronne ?
EG : La mise en valeur de mes forces, c’est justement l’un des éléments que nous travaillons en ce moment avec le Comité. Pour répondre à la question, je dirais ma sincérité. C’est l’une de mes qualités principales. Elle regroupe énormément de qualités parallèles, telles que l’authenticité, la franchise et la bienveillance. Ce sera ma force pour l’aventure.
Votre frère, Maxime Grousset, brille déjà au niveau national – voir mondial -, peut-on en déduire que la famille Grousset est une famille de compétiteurs ? Visez-vous plus loin que l’élection Miss France ?
EG : (Rires). Je me focalise déjà sur le premier pallier, c’est-à-dire Miss France. Après, si l’on me propose de participer à d’autres concours (Miss Earth par exemple, ndlr) pourquoi pas.
Est-ce que vous connaissez déjà le thème choisi par le comité Miss France pour le grand spectacle du 16 décembre ?
EG : Non, pas du tout. Je pense que nous aurons l’information lorsque nous serons toutes ensemble. Pour le moment, je sais que nous partons pour une semaine de cohésion en Guyane, où nous serons évaluées sur notre esprit de camaraderie, entre autres. Ensuite, nous reprendrons l’avion pour Dijon. C’est là que nous préparerons à fond le spectacle, les défilés, et essayerons les costumes pour le jour J.
Propos recueillis par Nikita Hoffmann