C’est hier soir pour nous à Paris que Sarah Robin et Cinzia Alessi, deux doctorantes travaillant en Nouvelle-Calédonie ont reçu le Prix Jeunes Talents L’Oréal-UNESCO pour les Femmes et la Science.
Sarah travaille sur la mangrove et a rendu le manuscrit de thèse il y a quelques jours, Cinzia travaille sur les coraux et rendra son manuscrit en fin d’année. Sarah a travaillé sa thèse à l’université de la Nouvelle-Calédonie et Cinzia développe la sienne au sein des équipes de l’IRD (Institut de recherche et développement). Sarah Robin est portée par une vocation : celle de préserver l’environnement de la Nouvelle-Calédonie où elle est née « Je suis calédonienne par ma mère, explique Sarah, j’ai fait mon primaire, le collège, le début du lycée ici en Calédonie. À 16 ans je suis partie en Australie au lycée français de Sydney pour passer un bac international », une première expérience au-delà du lagon que Sarah va poursuivre pour ses études supérieures. Elle rejoint les États-Unis pour étudier la chimie « j’ai fait l’université de San Francisco et celle de Berkeley. J’ai décroché un Bachelor en chimie en décembre 2017. » Après les États-Unis direction la métropole et l’université de Perpignan pour Sarah où afin de donner un tournant concret à ses études fondamentales, elle décide de se spécialiser en biochimie marine. « Lors de ma 2e année de master, donc pour clôturer mon master, j’ai fait mon stage en Nouvelle-Calédonie à l’UNC et puis j’ai poursuivi avec un doctorat à l’université de la Nouvelle-Calédonie ». Pour sa thèse qu’elle soutiendra dans quelques semaines Sarah au choisi le thème suivant : L’influence de l’urbanisation sur la dynamique de la matière organique et des éléments trans-métalliques dans les mangroves.
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