Entre 2021 et 2022, le Caillou a perdu 1 300 habitants.
C’est le constat que fait l’Institut de la Statistique et des études économiques (ISEE NC) dans son dernier bilan démographique. Une contraction de la population qui tient à « l’effet cumulé du déficit migratoire croissant et du solde naturel qui se réduit continuellement ». Zoom sur 5 tendances.
La dynamique démographique est panne, c’est le moins que l’on puisse dire. Au 1er janvier 2023, la Nouvelle-Calédonie comptait 268 500 habitants. C’est 0,5 % de moins qu’il y a un an. Cette décroissance avait déjà été observée au 1er janvier 2022, lorsque la population était tombée sous la barre des 270 000 habitants. Cette contraction était alors qualifiée d’« inédite ». On aurait pu croire que la fin des années Covid, particulièrement meurtrières, s’accompagnerait d’un retour à la normale. Mais il n’en a rien été. Le Caillou continue à perdre des habitants, sous l’effet simultané de la baisse du solde naturel (différence entre les naissances et les décès) et de la hausse du déficit migratoire (différence entre les entrées et les sorties du territoire).
Le solde naturel ne compense plus le déficit migratoire
Depuis 2019, la population baisse. Comme l’explique ISEE dans son dernier bilan démographique, « la baisse du solde naturel est ininterrompue depuis 10 ans ». En 2022, le solde naturel est toutefois resté positif : il y a toujours plus de naissances que de décès sur le territoire. Mais cet excédent (+ 1 905 personnes en 2022) se réduit d’année en année, et ne compense plus le déficit migratoire, qui lui aussi s’aggrave.
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