De retour sur le Caillou après quatre ans d’absence, la volleyeuse calédonienne est venue se ressourcer dans sa famille, à Maré, avant d’entamer une saison pleine d’espoirs et d’ambition olympique. Entretien.
Vous venez de remporter la Challenge Cup (ligue mondiale des nations, 2e division) avec l’équipe de France. Que représente cette victoire pour vous ?
Sabine Haewegene: C’est énorme. L’an passé, nous avions déjà remporté la Golden League (ligue européenne des nations, 2e division) pour mes toutes premières sélections. Ce trophée représente beaucoup pour moi. Mais aussi pour ma famille, pour la Calédonie. C’est une victoire qui va bien au-delà de ma personne.
Que s’est-il passé pour que l’équipe de France progresse si vite de la 55eà la 15e place mondiale ?
SH: Chaque été, on travaille beaucoup et très dur. Le coach nous demande beaucoup et nous nous impliquons toutes pour progresser et atteindre les objectifs qu’il nous a fixés. L’ambiance est saine, humaine et les résultats ont suivi. Émile Rousseaux, notre entraîneur, a une imagination débordante telle que les entraînements sont très variés et très différents de ce que l’on pratique habituellement en club. Il réussit à nous mobiliser et à nous motiver constamment.
Pouvez-vous nous rappeler votre parcours ?
SH: En 2008, nous sommes allés aux Volleyades (championnat des régions des moins de 15 ans) en Métropole, où j’ai été repérée. J’ai ensuite intégré le Pôle espoirs de Wattignies, près de Lille, pendant trois années. Puis j’ai joué à Argenteuil, à Clamart et à Evreux en Elite (2e division professionnelle). Et, depuis deux ans, j’évolue à Chamalières (1e division professionnelle).
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