L’association Mocamana a engagé un chantier de reboisement en forêt sèche du site de Ko Wé Kara.
C’est un chantier qui va se dérouler en deux étapes. Le 1er avait lieu ce jeudi sur les deux collines surplombant Ko Wé Kara. Il faut dire qu’historiquement ces parcelles étaient couvertes de forêt sèche, mais qui a disparu pour laisser place à des invasifs qu’il a fallu éradiquer, en particulier les faux-mimosa. Il ne reste de la forêt originelle que quelques arbres isolés et des arbustes. La moitié du programme a été réalisée cette semaine et la seconde est prévue pour le 17 juillet, et c’est une vingtaine d’espèces endémiques de forêt sèche qui a été plantée. « C’est un projet que nous menons en partenariat avec la province Sud à laquelle appartient le foncier, explique Christine Pollabauer la présidente de l’association. Il rentre dans le cadre de la stratégie provinciale liée à la forêt. Et Mocamana est une association ambassadrice de la forêt aux termes d’une charte signée il y a quelques années. Notre objectif est donc de restaurer des zones végétalisées autrefois en forêt sèche afin de leur redonner leur aspect initial. » Dans ce cadre, ce samedi Mocamana va procéder à une opération de plantation sur la promenade Robinson au Mont-Dore.
La compensation carbone volontaire
Un certain nombre d’entreprises, d’ailleurs de plus en plus nombreuses, ont adhéré à ce programme de l’association. Pour financer son programme de restauration de la forêt sèche, l’association a sollicité les entreprises qui calculent, en fonction par exemple de leur flotte de véhicules, à combien elles estiment leurs rejets de CO2. « L’association calcule alors combien d’arbres il faut planter pour compenser ces rejets, explique Christine Pollabaeur, et les entreprises financent le nombre d’arbres équivalent. Et c’est comme ça que nous finançons nos plantations, cela représente quand même un budget compris entre 4 et 6 millions à l’année. C’est pour cela que je remercie les entreprises partenaires ». Ce budget permet aussi de financer les opérations de préparation des chantiers, en particulier l’éradication des espères envahissantes, et l’entretien sur trois ans des parcelles replantées.