Rouages essentiels de la justice, les greffiers du tribunal de première instance et de la cour d’appel de Nouméa se sont rassemblés lundi pour protester contre le projet de revalorisation de la grille indiciaire. Ils réclament également davantage de moyens humains.
Toujours dans l’ombre des magistrats, discrets et silencieux, ils sont pourtant une pièce indispensable de la machine judiciaire. Fait rarissime, les greffiers du tribunal de première instance et de la cour d’appel de Nouméa sont montés au créneau, lundi, pour exprimer leur colère contre le projet de revalorisation de la grille indiciaire proposé par le ministère de la Justice qui pourrait entrer en application en octobre prochain. Un mouvement national à l’appel d’une intersyndicale, et particulièrement suivi dans la capitale nouméenne et à Koné. Au total, près de quarante greffiers et personnels de justice se sont mobilisés toute la journée pour exprimer leur colère, soutenus par plusieurs magistrats dont les chefs de cour. Conséquence, le palais de justice s’est retrouvé totalement paralysé, de nombreuses audiences devant être reportées. « Sans les greffiers, rien ne peut se faire. Nous sommes les garants de la procédure », met en avant Frédéric Delaporte, représentant Soenc-CFDT.
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