Le député sortant, qui espère renouveler son mandat dans la première circonscription aux prochaines élections législatives, s’est rendu à la clinique Kuindo-Magnin hier matin, pour s’entretenir avec la direction et rencontrer les soignants.
Dans les allées de la clinique Kuindo-Magnin, Nicolas Metzdorf était notamment accompagné de Sonia Backes, la présidente de la province Sud. Le candidat aux élections législatives dans la première circonscription a eu l’occasion de rencontrer la direction afin de prendre la mesure des difficultés économiques de l’établissement. Il a notamment affirmé son soutien au personnel. « L’urgence aujourd’hui c’est de soigner nos patients. Il est hors de question de laisser tomber la clinique Magnin », a martelé le responsable loyaliste.
Mise sous tutelle de la CAFAT par l’Etat
La santé financière de l’établissement de soin était déjà très mauvaise, et la crise que traverse la Nouvelle-Calédonie a continué d’enfoncer la clinique dans le rouge. « Nous avons une visibilité de quelques semaines, a déclaré Serge Magot, le directeur de Kuindo-Magnin. Tôt ou tard il y aura un trou d’air, on a un besoin de trésorerie immédiate à hauteur de 500 millions de francs, et de solutions pour la suite. » Des solutions, justement, le chef d’entreprise en propose deux : une revalorisation de ses prix pour mieux correspondre aux dépenses de la clinique et la mise sous tutelle de la CAFAT par l’Etat. Un second point que soutient fermement Nicolas Metzdorf : « Cette demande de la clinique, nous la soutenons, puisque seul l’État pourra permettre à la Nouvelle-Calédonie de retrouver une stabilité financière. Nous n’avons jamais été aussi dépendants de la France, on ne pourra pas s’en sortir sans un chèque de l’État. »
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Loris Castaing