Lundi matin, après une nouvelle nuit d’émeutes, le Médipôle était de nouveau inaccessible pour les patients, mais aussi pour les soignants. Une situation compliquée et un véritable casse-tête pour les dirigeants du CHT.
Un nouveau réveil difficile… Lundi matin, alors que le soleil venait tout juste de se lever, certains membres du personnels soignants se préparaient pour entamer une nouvelle journée de travail. Encore fallait-il qu’ils arrivent à atteindre le Médipôle. A l’image des premiers jours d’émeutes, les abords du Centre hospitalier territorial, à Koutio, ont été intégralement bloqués après une nouvelle nuit d’émeutes et de débordements dans de nombreuses communes du territoire. Les premières navettes qui se sont aventurées sur la SAV (le dispositif étant toujours d’actualité afin d’assurer les allers et venues du personnel entre Nouméa et Dumbéa depuis plusieurs semaines) ont rapidement été contraintes de faire demi-tour face aux barrages réinstallés sur l’axe principal. « On peut parler d’un faux départ », souffle un membre de l’hôpital. « J’attendais la navette à Moselle à 6 heures et, finalement, on a eu l’ordre de ne pas prendre la route. Là, on a vu une navette revenir, elle avait fait demi-tour », raconte une soignante.
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Claire Gaveau