Ce mardi après-midi, le Vice-rectorat et la Maison du combattant ont récompensé les huit lauréats du concours national Résistance et Déportation 2023, organisé en début d’année.
« L’école et la résistance, les jours sombres au lendemain de la libération, de 1940 à 1945 ». C’est la thématique sur laquelle, en mai dernier, huit élèves de terminale du lycée Lapérouse ont planché, dans le cadre du concours national Résistance et Déportation.
Relayé sur le territoire depuis « plusieurs décennies », ce concours scolaire est organisé par le Vice-rectorat et mis en place par les professeurs et les élèves se portant volontaires. L’espoir étant, entre autres, de « faire davantage d’émules et que ce concours puisse faire écho à l’ensemble du territoire », explique Priscilla Rossille, chargée de mission pour le Vice-rectorat en charge de la mémoire et de la citoyenneté (sous la houlette d’Isabelle Amiot, référente mémoire et citoyenneté).
Cette année, « nous avons été agréablement surpris par la qualité des compositions, de leur implication et des connaissances qu’ils avaient acquises. Nous sommes très satisfaits de ce cru 2022-2023 », a indiqué cette dernière.
Une composition envoyée en France
Mardi après-midi, les huit participants au concours ont été récompensés, au sein du lieu symbolique de la Maison du combattant. Après un discours réalisé par Jean-Paul Lextrait, directeur de la Maison du combattant, et la diffusion d’une vidéo du youtubeur spécialisé en histoire Nota Bene, s’est tenue la remise des prix. Le premier prix est revenu à Maïli Chauvet-Brou, dont la copie a obtenu le coup de cœur de la Nouvelle-Calédonie, et a été envoyée en métropole. « Au départ, j’ai voulu participer pour me challenger. Je ne m’attendais pas du tout à finir première, car je sais que mes camarades de classe sont très performants en histoire. Je suis très contente », a déclaré Maïli qui, dans sa composition, a eu l’originale idée de réaliser un échange épistolaire entre plusieurs résistants.
Nikita Hoffmann