Le chef du gouvernement australien a annoncé qu’environ 300 de ses ressortissants, actuellement bloqué en Calédonie en raison de la fermeture de l’aéroport de Tontouta, attendaient de pouvoir regagner l’Australie.
Ils seraient plusieurs centaines à vouloir quitter la Calédonie. Alors que l’aéroport international de Tontouta est fermé depuis mardi, après une première nuit d’émeutes particulièrement violente dans le Grand Nouméa, quelque 300 Australiens attendraient de pouvoir retrouver leur pays d’origine, selon les chiffres communiqués par Anthony Albanese, le chef du gouvernement. “Les autorités françaises nous fournissent des points réguliers. La situation est vraiment préoccupante“, a-t-il déclaré à la télévision ABC.
Les touristes se cloîtrent dans leur hébergement pour prendre le moins de risques possible. L’Australie, de même que la Nouvelle-Zélande, a demandé durant le week-end à pouvoir poser des avions afin de rapatrier ses concitoyens. “L’armée de l’Air australienne est assurément prête à décoller. La situation sur place empêche pour le moment les vols, mais nous continuons à demander des autorisations“, a insisté Anthony Albanese. La ministre de la Défense confirme que les autorités australiennes sont en lien constante avec les autorités françaises.
Des milliers de personnes concernées
Samedi, lors du point presse du gouvernement, Gilbert Tyuienon et Vaimu’a Muliava avaient expliqué qu’environ 3200 personnes étaient concernés par la fermeture de l’aéroport de Tontouta et de l’aérodrome de Magenta, selon les chiffres communiqués par Aircalin et par Air Calédonie. Cela concernait évidemment les Calédoniens bloqués à l’étranger, les personnes bloquées sur les îles, mais aussi les touristes étrangers de passage pour une durée déterminée sur le Caillou.
Pour les Calédoniens bloqués à l’étranger, « c’est vraiment la galère »
Une énorme entraide se manifeste sur les réseaux sociaux, et de nombreux groupes se mettent en place afin que tout le monde puisse être pris en charge, soit par les institutions, soit par des citoyens.
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