Les faits ont beau remonter à près de deux ans, la victime n’oublie pas. La justice non plus. Le prévenu, lui, a tenté de minimiser la violence de son action.
Les Calédoniens sont les plus forts. Pour autant, pas de quoi s’en réjouir. Derrière cette première place d’un classement où l’on préférait être dernier, résonnent des cris non pas de joie mais de douleur et de détresse. « Encore une affaire de violences conjugales », se désolait Richard Dutot en ouverture de l’une de ses plaidoiries, jeudi dernier au tribunal correctionnel de Nouméa. « Ici, nous sommes les champions de France des affaires de cette nature », avec « trois fois plus » de faits qu’en Métropole si l’on compare au nombre d’habitants, avec aussi « des faits bien plus aigus ». Ça cogne très fort et trop souvent, particulièrement dernièrement. Depuis un mois et demi, précise le substitut du procureur, il est constaté une « recrudescence des violences » intrafamiliales.
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Anthony Fillet