Dans un communiqué publié lundi, Force ouvrière Justice dénonce les conditions de travail des agents pénitentiaires du Camp-Est, qui subissent des menaces, des insultes et des agressions régulièrement.
La triste réalité du Camp-Est… Mi-juin déjà, le syndicat Force ouvrière Justice avait organisé, devant la prison nouméenne, une mobilisation afin d’alerter sur les conditions déplorables pour les détenus qui entraînent, de fait, un travail difficile pour les agents pénitentiaires. « Une fois de plus, les personnels du centre pénitencier de Nouméa sont confrontés à l’inacceptable : menaces, insultes, provocations, agressions deviennent la norme », déplorait-il alors dans un communiqué.
Des tensions réelles de nouveau évoquées par le syndicat dans un communiqué publié lundi. « Trop, c’est trop », peut-on lire sur Facebook. Car, jour après jour, la situation ne cesse de s’aggraver dans les allées du centre, considéré comme l’une des pires prisons de France en raison de la surpopulation carcérale mais aussi des conditions de détention insalubres. Dans son magazine Dedans Dehors, publié en décembre 2024, l’Observatoire international des prisons définissait ainsi les murs de Nouville comme « la honte de la République ».
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Légende photo : Le Camp-Est, à Nouville, est considéré comme l’une des pires prisons de France.
Claire Gaveau