Annulé en 2024, le concours de beauté revient cette année. Vendredi, les huit candidates au titre de Miss Nouvelle-Calédonie ont été dévoilées, ainsi que le thème de la cérémonie.
La soirée aura lieu le samedi 6 septembre, au Méridien de Nouméa, et sera diffusée en direct sur NC La 1ère. Emma Grousset, Miss Nouvelle-Calédonie 2023, sera l’invitée d’honneur. Elle présentera l’ouverture de la cérémonie et introduira les huit candidates. Celles-ci défileront dans une variété de tenues, notamment en maillot de bain et en tenue de soirée. Des performances artistiques sont également au programme. Ces dernières seront notamment dirigées par Carine Richez Raguin, chorégraphe et directrice artistique du spectacle de l’élection, et son école de danse ExtravanganZ’Art. Une programmation classique et ancrée dans le territoire.
Natur’Elles
Cette année, c’est la nature et la féminité qui règnent. À travers la thématique « Natur’Elles », il est prévu que cette édition mette en avant l’attachement à la terre, la solidarité économique et la création locale. Stella Le Van Hao, la présidente du comité, souligne la volonté d’être alignée et ancrée à la terre. « On est sur une vocation environnementale, plus tournée vers le milieu terrestre », ajoute-t-elle. Elle souhaite également mettre l’accent sur les valeurs de la diversité culturelle, la paix, la tolérance et l’entraide.
Du côté de la direction artistique de la cérémonie, que ce soit au niveau de la photographie, des tenues ou des performances, ça œuvre à illustrer fidèlement ce thème. Le directeur artistique pour l’image, Bruno Fortin, a choisi de construire « un univers moderne, naturel et organique ». Il précise que « la terre, le bois, la roche et le végétal seront les quatre éléments clés de la narration visuelle de cette saison », révélant la singularité de chaque candidate. À l’aide de la créatrice calédonienne Art’ticia, ce concept est poussé loin. Certaines tenues et accessoires, notamment les maillots de bain, vont être customisés avec des matériaux recyclés et organiques.
Plus grande diversité
Une autre particularité de cette édition 2025 est que, parmi les candidates, on retrouve des profils qui n’auraient pas pu se présenter il y a quelques années. Depuis 2022, les critères de sélection au niveau national comme sur le plan local ont évolué. Il n’y a, par exemple, plus de limitation d’âge, alors qu’avant seules les femmes entre 18 et 25 ans pouvaient participer. Une Miss peut désormais être tatouée, peut être mariée ou encore, être transgenre. Cette évolution a donc permis, cette année, d’avoir une candidate mère de famille et une candidate âgée de 33 ans. Les critères qui ont été conservés sont, bien sûr, l’obligation d’être de nationalité française et d’avoir une taille minimum de 1,70 m : ce dernier point vaut pour participer à Miss France, pas pour tenter sa chance à Miss Calédonie, où cette année trois candidates mesurent moins (1,66 m, 1,67 m et 1,69 m).
Selon Stella Le Van Hao, cette ouverture reflète l’évolution des mœurs dans la société. Aujourd’hui, il existe différents schémas familiaux, différentes trajectoires de vies, différentes visions de ce qu’est la femme, et la société Miss France cherche à représenter cette diversité.
Bien préparées
Au cours des trois derniers mois, les huit candidates (Aurane Bausch, Dolorès Tiaou, Lila-Grace Prévost, Safi-Hélène Kunyu, Eugénie Marceau, Juliette Collet, Fanny Palmieri, Marine Fostur) ont suivi une préparation intense. Pour leur permettre de briller à l’élection, rien n’a été laissé de côté : cours de maquillage, de coiffure, de marche sur un podium, de communication orale et écrite… Ces jeunes femmes, qui représentent la diversité et la beauté des Calédoniennes, tenteront de décrocher la couronne de Miss dans deux mois et demi.
Sara Durand