Un homme de 43 ans devait être jugé, mardi, devant le tribunal correctionnel de Nouméa, pour avoir ouvert le feu sur des gendarmes qui tentaient de l’interpeller. Son procès a été renvoyé au 1er août, le temps de réaliser une expertise psychiatrique.
Il faudra attendre les conclusions d’un expert psychiatre avant de le juger. À la demande de l’avocate de la défense, suivie par le parquet, le tribunal correctionnel de Nouméa a ordonné, mardi matin, le renvoi du dossier de comparution immédiate d’un homme de 43 ans qui devait être jugé pour des violences commises mercredi dernier à la tribu de Goyetta (Ponérihouen), sur des membres de sa famille et des gendarmes. À l’ouverture des débats, Me Claire Ghiani a annoncé au président qu’elle réclamait « une contre-expertise psychiatrique car le premier rapport médical, établi pendant le temps de la garde à vue, est très succinct. Il conclut à l’absence d’altération ou d’abolition du discernement pendant les faits. Je me pose sérieusement la question de sa responsabilité pénale. » Le quadragénaire, qui serait « schizophrène », souffrirait de « difficultés cognitives » et d’un « retard mental ». Il aurait été hospitalisé à quatorze reprises au CHS de Nouville par le passé.
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Jean-Alexis Gallien-Lamarche