Mardi matin, le catamaran australien Rushour, qui avait remporté les deux dernières Groupama Race en 2018 et en 2022, a abandonné après un chavirage impressionnant, ayant entraîné le déploiement d’une opération de sauvetage conséquente.
La dernière Sydney-Hobart, où deux marins sont tragiquement décédés en course en fin d’année dernière, a rappelé à quel point la voile était un sport intense. Mais aussi, dangereux lorsque la mer change de ton, se déchaîne, animée d’un coup d’un seul par des vents puissants, violents. C’est la réalité d’un sport tributaire des éléments de la nature et de l’envie d’Eole de montrer le bout de son nez ou non. Cette année, le dieu du vent a décidé d’être omniprésent ou presque sur la Groupama Race, entraînant nombre d’abandons sur ce parcours, sur le papier idyllique entre récifs, tortues, baleines, atolls et îlots : Motorboat II (enfournage et empannage), Kalolo (avarie de barre), Blade Runner (safran), Too Far Out (avarie) et BCI Brer Fox (grand-voile déchirée) ont ainsi été contraints de jeter l’éponge.
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