Le drame survenu samedi dernier à Koumac, où un quadragénaire est décédé d’un malaise cardiaque sur le parking de l’hôpital, a mis encore un peu plus en lumière les difficultés actuelles. Et ce, malgré l’initiative de plusieurs bénévoles, qui ont créé, en septembre dernier, un « Smur populaire » sur la commune.
Un Smur, c’est une structure mobile d’urgence et de réanimation. Basées au sein des hôpitaux, ces unités, qui interviennent sur régulation du Samu, sont mobilisées pour assurer la prise en charge, le diagnostic, le traitement et le transport des patients en situation médicale. Pourtant, à Koumac, dans le Nord de la Nouvelle-Calédonie, c’est dorénavant un « Smur populaire » qui est en action dans la commune, mais aussi dans les alentours, pour prêter main forte au Samu.
Créée en septembre dernier, cette initiative a pris de l’ampleur en début d’année après la fermeture, par manque de moyens humains, des urgences de Koumac. Car, c’est bien ça la réalité aujourd’hui dans certaines zones du territoire. Des centres hospitaliers fermés, des dispensaires fermés, des cabinets fermés… La question des déserts médicaux, déjà problématique par le passé, n’a cessé de s’accentuer avec le départ des professionnels de santé depuis la crise insurrectionnelle (lire encadré).
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