Le second jour du procès pour des violences ayant entraîné la mort sans intention de la donner en 2019 à Nouméa a été marqué, hier devant la cour d’assises, par une forte émotion et des paroles puissantes.
« Mickaël, ce n’est pas seulement » le prénom « d’un dossier », et « Melteviel ce n’est pas le nom d’une procédure », c’est plus que ça, c’est l’identité d’un homme qui a perdu la vie deux semaines après son 40e anniversaire, d’un coup de ciseaux enfoncé de 10 centimètres dans son sternum, coup donné de haut en bas qui l’a vu se vider lentement de son sang jusqu’à rendre son dernier souffle. Ainsi Me Thomas Gruet, avocat de la partie civile, a entamé sa plaidoirie, avant de la poursuivre en utilisant la première personne, parlant à la place du défunt : émotion garantie grâce à cet exercice de style à l’équilibre peu évident, raison peut-être pour laquelle le conseil se tenait souvent sur la pointe d’un pied, alternant entre le gauche et le droit.
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A.F.