Avis à nos lecteurs : voici une information que vous ne lirez nulle part ailleurs, et que nous vous partageons non sans plaisir.
À l’initiative d’une certaine Jeanne Dupont, étudiante au Canada, et dont nous ignorions jusqu’alors l’existence, l’association SOS racisme avait déposé une plainte contre La voix du Caillou. Cette association qui n’a aucun relais en Nouvelle-Calédonie, et qui était restée bien silencieuse lors du 13 mai alors qu’il y avait à l’évidence motif à parler, nous attaquait à la suite de la publication d’un de nos éditoriaux. Elle jugeait en effet que nous tenions des propos à caractère racial, constituant selon elle une injure publique et une provocation à la discrimination, à la haine ou à la violence raciale. Et plainte avait donc été déposée auprès du procureur de la République. Dans l’un de ses posts sur Facebook, notre fameuse Jeanne Dupont écrivait même que « La voix du Caillou va devoir répondre de ses actes », comme si nous allions devoir rendre gorge devant le tribunal médiatique.
Des posts qu’un certain nombre de journalistes locaux avaient liké ou partagé. En effet, à l’exception de Radio Rythme Bleu, la presse locale s’était faite ses gorges chaudes de cette plainte, ce qui avait eu pour conséquence immédiate de jeter en pâture aux internautes les plus radicaux, notre journaliste auteur de l’édito, avec publication de sa photo assortie de nombreux commentaires haineux et menaçants.
À la suite du dépôt de cette plainte, une enquête a été ouverte, des auditions et des investigations ont été menées. Cette plainte, le procureur de la République vient de la classer sans suite.
Nous souhaitions nous faire l’écho de cette information auprès de vous, nos lecteurs, qui nous faites confiance et qui vous reconnaissez dans notre ligne éditoriale. On n’est jamais mieux servi que par soi-même, dit l’adage. Comme nous nous doutons que les médias locaux ne donneront aucun écho à la décision de classement sans suite de cette plainte qui ne visait qu’à nous atteindre, nous faire peur et nous fragiliser, nous avons voulu vous en informer.
Yann Milin