Le 29 mars dernier, un jeune a été grièvement blessé à la tête lors d’un lynchage d’une violence inouïe entre bandes de quartiers rivaux de Dumbéa. Le tribunal a tenté d’apporter une réponse judiciaire à un phénomène loin d’être isolé.
Comme une ombre au-dessus du dossier, Onésime ne s’est jamais montré. Il avait déjà quitté précipitamment le Médipôle lorsqu’il a appris que des gendarmes venaient l’interroger, alors qu’il recevait des soins pour avoir eu le crâne fracassé. Il n’a répondu à aucune sollicitation de la justice. Pas d’expertise médicale. Pas d’avocat. Une parole réduite au silence. « Pourquoi, à votre avis, il n’est pas là ? Pourquoi ne demande-t-il aucun dédommagement ? Il faut se poser la question. Parce qu’il sait parfaitement qu’il est à l’origine de ce dossier », charge Me Maxime Guérin-Fleury.
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Jean-Alexis Gallien-Lamarche