Treize ans de couple, un enfant en commun, une séparation qu’il n’accepte pas, au point d’être poursuivi pour harcèlement et vol : un homme de 33 ans a été jugé, la semaine dernière, en son absence, par le tribunal correctionnel de Nouméa.
La victime n’était pas là non plus : elle ne souhaite pas risquer de le croiser, ne veut plus le voir. Pour la défendre, Me Sophie Devrainne. Dixit l’avocate, sa cliente est « psychologiquement anéantie » : en arrêt de travail pendant plusieurs mois, elle a repris son poste pour des raisons financières, sans pour autant aller mieux. Une expertise évoque, chez elle, un trouble du sommeil, une anxiété aiguë, une hypervigilance ou encore un épuisement mental. Enceinte de son nouveau compagnon, elle se dit inquiète. Son ex-conjoint lui aurait donné rendez-vous : dès que son interdiction de contact (décidée dans l’attente du jugement) cessera, il viendra la voir. Pour quoi faire ? Ne pas être certaine de la réponse ne l’aide pas à être sereine.
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Anthony Fillet