Voilà maintenant que les Azerbaïdjanais veulent s’inviter aux discussions sur l’avenir au prétexte qu’ils seraient super balaises en négociations internationales et en liberté des peuples. Alors c’est vrai qu’ils connaissent bien le dossier, puisqu’ils y sont très impliqués depuis au moins 2023, qu’ils ont envoyé des « émissaires » sur le Caillou et qu’ils ont accueilli à bras ouverts certains membres du personnel politique calédonien. Tout cela, sans parler du 13 mai. Du coup, ils se sentent apparemment légitimes à donner un avis sur l’avenir de la Nouvelle-Calédonie, avec même une vision très précise de ce que nous devrions devenir, expliquant bénéficier « de la confiance majoritaire du peuple kanak ». On peut dire ce que l’on veut, les membres du GIB maîtrisent bien l’art de la provoc. Bref, ça ose tout, c’est même à ça qu’on les reconnaît disait Michel Audiard. Alors le ministre des Outre-mer, à qui la proposition du GIB de participer aux négociations a été faite, a dit qu’il ne répondrait pas. Dommage, car, pour ma part, j’aurais bien répondu, très sobrement, par une locution typiquement calédonienne, que l’on a d’ailleurs très souvent entendue être hurlée sur les barrages de la CCAT. Il y est question, notamment, de mère…
Nicolas Vignoles