Le 13 mars dernier, il a été annoncé la signature prochaine d’un traité de paix entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan. Ce qui mettrait fin à un conflit de trois ans d’où l’Arménie est sortie laminée.
Dans un communiqué publié le 13 mai, après l’annonce de la signature d’un traité de paix entre les deux pays, le ministère français des Affaires étrangères a estimé que « la normalisation des relations entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan, dans le respect de l’intégrité territoriale et de la souveraineté des deux États, doit permettre au Sud-Caucase de devenir un espace de paix, d’intégration et de coopération, avec des frontières ouvertes, au bénéfice des populations de la région ». Sauf que cet accord est largement au détriment de l’Arménie qui doit notamment renoncer au Haut-Karabakh, région historiquement chrétienne et arménienne. Elle se voit également imposer la création du « corridor de Zanghezour », permettant à l’Azerbaïdjan d’avoir une frontière commune avec un de ses alliés, la Turquie. Cependant, malgré des conditions défavorables à Erevan, la capitale arménienne, tout le monde applaudit cet accord de paix, sorte d’accord de Munich du Caucase, à commencer par l’Europe et donc la France.
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Nicolas Vignoles