Tout le monde assure qu’il faut trouver un accord (un compromis politique dit-on maintenant), même les indépendantistes dans les blogs ou les feuilles les plus extrêmes à gauche l’affirment. Donc, le pékin moyen se dit que puisque tout le monde est d’accord pour un accord, en trouver un ne devrait pas prendre des lustres. Mais non, ça n’est aussi simple ni manichéen. Certes tout le monde veut un accord, mais pas le même ni aux mêmes conditions. Les points de divergence sont peut-être moins nombreux que ceux de convergence, mais ce qui reste sur le ta pis, c’est le dur, le roc, le costaud. Alors oui, l’hypothèse qu’un accord puisse être trouvé est tout à fait possible, mais sans doute pas dans l’immédiat. Même Manuel Valls a fini par en convenir, lui qui espérait sans doute que sa méthode per mettrait d’aller vite. D’autant que si tout le monde veut un accord, personne ne veut d’un mauvais accord. Et un mauvais accord pour les uns serait de n’être plus relié à la France que par un lien qui, à dé faut d’être perpétuel, ne serait que ténu. Et pour les autres, un mauvais accord serait celui qui n’assurerait pas, dans un délai restant à définir, l’accession à la pleine souveraine té. On voit bien que l’on n’est quand même pas près d’y parvenir.
Nicolas Vignoles