D’après la rapporteure du Conseil d’État, qui a rendu son avis vendredi, la réponse est non. Selon elle, le fait de bloquer, du 15 au 29 mai, en pleine crise insurrectionnelle, l’accès en Calédonie à ce réseau social, semble-t-il largement utilisé par les émeutiers, était disproportionné. Elle estime que Gabriel Attal, Premier ministre d’alors, n’a pas réellement cherché de mesures alternatives. Reste à savoir, maintenant, si les juges suivront son avis, ou pas.