En Nouvelle-Calédonie, le développement de l’énergie verte semble une évidence, compte tenu du niveau d’ensoleillement. Elle est aujourd’hui potentiellement la moins chère à produire. Pourtant, malgré ses atouts, l’essor de cette filière se heurte aujourd’hui à un certain nombre d’obstacles.
Aujourd’hui, l’électricité coûte de plus en plus cher à produire. Cela tient à la hausse du prix des matières premières depuis la guerre en Ukraine, mais aussi au verdissement du mix électrique calédonien. Le photovoltaïque, qui s’est beaucoup développé ces dernières années, a notamment sa part de responsabilité, a laissé entendre mardi Jean-Gabriel Faget, directeur d’Enercal lors d’une conférence de presse.
Un défi d’intégration dans le réseau
La société Enercal, qui ne produit pas elle-même d’énergie solaire, achète l’électricité verte à des producteurs privés. « Les dernières mises en service (de fermes solaires) sont autour de 6 francs le kilowattheure (kWh), alors qu’il y a dix ans, on était à plus de 20 francs », a souligné Jean-Gabriel Faget. Si cette baisse des coûts aurait pu bénéficier aux consommateurs, elle se heurte à une contrainte majeure: l’intermittence de la production solaire et la saturation du réseau. Une partie de l’électricité produite ne trouve pas preneur.
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Béryl Ziegler