La gendarmerie et la police nationale ont dressé le bilan de la délinquance de l’année 2024. Les chiffres sont en fortes hausses en raison de la crise insurrectionnelle qui a frappé le territoire l’année dernière. Mais, alors, comment lutter face à certains fléaux persistants ?
« Le bilan, objectivement, n’est pas bon ». Le général Nicolas Matthéos, commandant de la gendarmerie de Nouvelle-Calédonie, ne se cache pas au moment d’évoquer les chiffres de la délinquance en 2024. Avec des indicateurs en hausse sur tous les faits, que ce soit au niveau des violences contre les personnes ou des atteintes aux biens, il parle d’une « mauvaise année ». « Ces chiffres sont évidemment liés à la crise insurrectionnelle, mais ils ne sont pas conformes à notre engagement, regrette-t-il. Nous avons été présents, jour et nuit sur le terrain, pour empêcher ces faits, mais la violence était telle qu’elle s’est traduite par ces nombreuses violences, par ces cambriolages, par ces vols de véhicules. » Des faits particulièrement notables dans le Grand Nouméa, mais pas seulement alors que Koné ou encore Maré, qui « connaît des moments difficiles depuis quelques mois », sont également régulièrement concernés par des épisodes de délinquance.
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Claire Gaveau