Samedi, le gouvernement de la Nouvelle-Calédonie et la mairie de Dumbéa ont organisé, main dans la main, la journée internationale des droits des femmes. La santé était au cœur de l’événement.
S’appuyant sur le dispositif mis en place l’année dernière, la mairie de Dumbéa, accompagnée par le gouvernement de la Nouvelle-Calédonie, a fait de la journée internationale des droits des femmes un vaste rassemblement axé sur la santé. Une vingtaine de bénévoles, des professionnels de santé de différentes spécialités, se sont ainsi mobilisés samedi afin de proposer un « circuit de soins » auquel une trentaine de femmes ont participé. « Le but est de dépister les facteurs de risque connus et moins connus des maladies cardiovasculaires pour permettre aux femmes éventuellement d’être mises dans un certain soin adapté », explique le docteur Souad Sediri, médecin angiologue et ambassadrice de l’association Agir pour le cœur des femmes en Nouvelle-Calédonie.
Parmi les facteurs, le diabète. C’est pourquoi un stand était notamment consacré à cette problématique importante pour les Calédoniennes. Car, sur le Caillou, « deux fois plus de femmes souffrent de diabète que les hommes ». Un chiffre à l’opposé de la Métropole par exemple. « Cela doit nous pousser à la réflexion, à se poser la question de pourquoi les femmes souffrent autant de diabète ici. C’est notamment parce qu’elles souffrent deux fois plus d’obésité, avance le docteur Dominique Megraoua, médecin de l’agence sanitaire et sociale. Donc, peut-être qu’il faut mieux s’occuper d’elles. »
Ce contenu est réservé aux abonnés.
Connectez vous pour y accéder !
Claire Gaveau