Après sa rencontre face à la presse au Haut-commissariat, et avant de foncer à l’aéroport, le ministre des Outre-mer a fait un passage, samedi soir, par NC La 1ère, où il était l’invité du journal télévisé.
Interrogé sur le sujet du nickel, il a rappelé que c’est « stratégique pour la Nouvelle-Calédonie et pour la France » et qu’il faut « évidemment des changements profonds ». C’est même « indispensable, il faut une nouvelle stratégie » autour de ce minerai. « Il y a une usine qui est fermée, deux qui ne vont pas très bien, et puis il y a plusieurs mines qui sont fermées. » Il apparaît nécessaire d’« adapter l’outil industriel », de « regarder de près les offres qui existent » de la part « de grands groupes indiens, sud-africains, émiratis ».
« Un sujet compliqué, technique, industriel »
Il convient désormais de « travailler », a ajouté Manuel Valls, ajoutant que l’État est « prêt, notamment pour accompagner » sur un domaine en particulier, celui de « l’énergie, parce que c’est là-dessus que se joue la compétitivité ». Le nickel en Calédonie est « un sujet compliqué, technique, industriel, mais ce sont des millions », et même des milliards, « qui sont en jeu. C’est l’avenir des provinces, c’est l’avenir du territoire », a ajouté le ministre. « On va avancer », a-t-il rassuré.
Une heure plus tôt, face à la presse, il avait utilisé le mot « acceptabilité », anticipant les futures négociations sur le sujet. « Le nickel a toujours été un sujet important dans les accords » institutionnels en Calédonie, glissait-il au passage.
Anthony Fillet