Si les discussions des derniers jours se sont bien passées, avec notamment des grands principes qui ont été rappelés, l’équilibre naissant reste fragile.
Le document produit par les services de l’État, rendu public samedi, comporte un préambule. « La Nouvelle-Calédonie se trouve aujourd’hui à la croisée des chemins. Les blocages politiques, le marasme économique et social, la violence, la peur, l’absence de perspectives pour les habitants du territoire créent une situation qui n’est plus tenable. Chacun s’accorde sur ce constat », est-il d’abord écrit. « La responsabilité de tous les acteurs est ici engagée et chacun d’entre eux se trouvera comptable devant les Néo-Calédoniens et devant l’Histoire des conséquences de l’impasse qu’il aura contribuer à créer si telle était sa tentation. Car une seule voie s’ouvre à nous : celle d’un accord politique suivant un chemin de réconciliation. Sans ce chemin, aucune reconstruction solide de la Nouvelle-Calédonie ne sera possible après les dommages humains, moraux et matériels nés de la catastrophe du 13 mai 2024. »
Ça a le mérite d’être clair : la pression est sur les épaules des élus calédoniens. Défaite interdite. Et pas de match nul : si besoin, il y aura autant de prolongations que nécessaires, sans mort subite.
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Anthony Fillet