Les ingérences étrangères ont été un thème que le ministre d’État chargé des Outre-mer aura beaucoup abordé durant son séjour. Il en a été à nouveau question hier matin lors d’un entretien avec l’ambassadrice de France pour le Pacifique, Véronique Roger-Lacan.
Les actions de Bakou à l’encontre de la France et de la Nouvelle-Calédonie montent en puissance depuis des mois, et La voix du Caillou a été parmi les premiers à les mettre en évidence. Ces opérations ont culminé avec la signature d’un accord de coopération entre l’Assemblé nationale azerbaïdjanaise et le Congrès présidé alors par Roch Wamytan (dénoncé depuis par Veylma Falaeo), la création du Groupe d’initiative de Bakou (GIB), et bien sûr avec les émeutes du 13 mai, dont la justice et les services enquêtent sur leur déclenchement. Ces agissements ont fini par alerter à la fois la diplomatie française, mais surtout les services de la DGSE (Direction générale de la sécurité extérieure), qui contrôlent et surveillent. Ces agissements sont maintenant tellement établis, confirmés et qu’ils se poursuivent de manière régulière, que ça n’est pas un hasard si dans chacune de ses interventions médiatiques, Manuel Valls a eu des mots pour s’indigner des tentatives de déstabilisation à l’encontre de la Nouvelle-Calédonie, et plus largement des outre-mer français, et l’Azerbaïdjan était plus que jamais dans son viseur.
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