Une vingtaine de tours-opérateurs étrangers sont actuellement sur le Caillou pour participer à un événement organisé par Nouvelle-Calédonie Tourisme, l’agence de promotion touristique du territoire.
Répondant à l’invitation de Nouvelle-Calédonie Tourisme (NCT), une vingtaine de voyagistes australiens, néo-zélandais et métropolitains se sont déplacés sur le Caillou pour participer au 8e workshop « Rendez-vous in New Caledonia ». « Avec le temps, ce rendez-vous s’est imposé comme un événement incontournable pour le tourisme calédonien, attendu autant par les revendeurs étrangers que par les acteurs locaux pour entretenir et diversifier leurs accords commerciaux », explique Julie Laronde, directrice de NCT. Habituellement, l’objectif est de présenter la richesse de l’offre locale, susciter la curiosité des tour-opérateurs et lancer des négociations en vue d’intégrer leurs catalogues de vente.
Mais cette année, le séminaire revêt une saveur particulière. C’est en effet le premier organisé après les émeutes qui ont provoqué l’effondrement du secteur. En 2024, la fréquentation touristique a baissé de 53 % par rapport à 2023, a révélé l’ISEE. C’est donc tout naturellement que cet atelier est placé sous le signe de « la relance touristique ».
Opération séduction
Concrètement, pendant quelques jours, les revendeurs touristiques étrangers ont parcouru le territoire pour « se rendre compte de la situation » et prendre le pouls de la destination. Ils ont aussi testé son offre touristique afin de mieux la recommander ensuite à leurs clients. Aujourd’hui au restaurant l’Elysium, face à la plage de l’Anse Vata, les voyagistes vont rencontrer des prestataires touristiques calédoniens et plusieurs représentants des consulats et des autorités locales, au cours d’échanges de quinze minutes (en mode speed dating). « Ça va être vraiment le redémarrage. C’est une action phare pour renouer les relations commerciales et relancer les ventes », précise Julie Laronde, qui compte sur cet événement pour rassurer la clientèle étrangère et expliquer que l’offre touristique locale est pleinement opérationnelle.
Béryl Ziegler