Ça n’est pas parce que nous sommes peut-être entrés dans une phase de négociation, que les dangers extérieurs ont disparu. Les ingérences azerbaïdjanaises restent d’actualité.
Invité de France Info lundi, Manuel Valls y a d’ailleurs fait allusion, expliquant y être «attentif », soulignant le rôle de la Russie qui, selon lui, «à travers l’Azerbaïdjan intervient, cherche à déstabiliser Mayotte, les Antilles, la Guyane, la Nouvelle-Calédonie». La semaine dernière, les membres de la commission des Affaires étrangères, à l’initiative du député calédonien Nicolas Metzdorf, ont adopté une résolution européenne condamnant l’ingérence de l’Azerbaïdjan dans les Outre-mer. Le texte va maintenant être examiné par l’Assemblée nationale, mais aussi par le Parlement européen de Strasbourg. Un premier pas qui a d’ailleurs fait réagir Bakou, puisqu’à l’issue de l’adoption de cette résolution, l’ambassadrice d’Azerbaïdjan en France a adressé un courrier à tous les députés, pour les «assurer » que Bakou n’intervenait en rien dans les Outre-mer français. Ça n’est évidemment pas ce que notent les services français, et la justice, comme en témoigne le dernier rapport de Viginum, ce service chargé de surveiller les ingérences informationnelles et rattaché au Premier ministre. Les preuves de cette ingérence commencent en effet à s’accumuler.
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Nicolas Vignoles