Après les violences du 13 mai, la rentrée des classes est le principal point d’attention des forces de police nationale et municipale, à Nouméa. « Nous voulons rassurer le corps enseignant et les parents », souligne la commissaire Anne-Gabrielle Gay-Bellile.
Après deux mois de vacances, quelque 60 000 élèves calédoniens commencent une nouvelle année scolaire. Ce lundi matin, les écoles primaires, collèges et lycées rouvrent leurs portes dans un contexte sécuritaire particulier, marqué par les violences destructrices du 13 mai. À Nouméa, où deux écoles primaires ont été incendiées (sans compter la fermeture du collège de Rivière-Salée), la direction territoriale de la police nationale (DTPN) va déployer d’importants moyens sur la voie publique afin de sécuriser les abords des établissements scolaires et d’assurer une rentrée des classes sereine pour les milliers d’élèves. Les émeutes de l’an dernier imposent une vigilance renforcée. « C’est extrêmement important pour nous de se déployer aux abords des établissements scolaires afin de rassurer le corps enseignant, les enfants et leurs parents. Ce sera notre priorité absolue ce jour-là. Notre mission sera de veiller à ce que la rentrée se déroule dans les meilleures conditions possibles », annonce la commissaire Anne-Gabrielle Gay-Bellile, détaillant une série de mesures visant à renforcer la sécurité des écoles. La directrice adjointe de la DTPN prépare cette rentrée depuis plusieurs jours maintenant avec les différentes unités qui seront engagées pour que cette journée si spéciale se passe au mieux et que les craintes de certains se dissipent.
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Jean-Alexis Gallien-Lamarche et Anthony Fillet