Le trentenaire avait été arrêté le 30 août dernier alors qu’il était visé par plusieurs mandats de recherche pour sa participation présumée au blocage de la RT1 et aux car-jackings devant la tribu de Saint-Louis. Son interpellation, houleuse, a été racontée devant le tribunal.
Il était l’un des piliers de la bande qui a semé le chaos à Saint-Louis. L’un des délinquants les plus chevronnés de la tribu du Mont-Dore qui a mis en échec les forces d’élite de la gendarmerie pendant des semaines. À 31 ans, Gérard Gnibekan cumule, sur les dix dernières années, un total de peines prononcées de quatorze ans de prison. Lorsque l’insurrection violente éclate le 13 mai, et que Saint-Louis devient une zone de non-droit impossible à contrôler, les enquêteurs de la gendarmerie savent parfaitement que Gérard Gnibekan, que l’on surnomme « le caporal », est en liberté. Et qu’il est fort probable qu’il passe à l’action. D’autant qu’il est un proche de Rock Victorin Wamytan, dit « Banane », l’un des délinquants les plus radicalisés de la tribu. Avec une bande d’une quarantaine de jeunes, ils ont transformé la RP1 en véritable coupe-gorge, attaquant plusieurs automobilistes pour s’emparer des véhicules.
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Jean-Alexis Gallien-Lamarche