Un quinquagénaire a été condamné à une peine de prison avec sursis pour avoir formulé des propositions sexuelles à une enfant virtuelle de 13 ans. Derrière ce faux profil, le collectif Truly, qui traque les pédophiles en ligne.
Il a pataugé dans un flot d’explications laborieuses. Un homme de 55 ans, qui habite Touho, a eu toutes les difficultés du monde à se défendre d’accusations d’une particulière gravité devant le tribunal correctionnel de Nouméa. Entre juin et octobre 2022, ce Calédonien a conversé avec Cindy (le prénom a été modifié), une adolescente de 13 ans, sur la plateforme Messenger (appartenant à Facebook), lui envoyant des messages et des photos explicites et à connotation sexuelle. Sauf que Cindy n’existe pas. C’est un faux compte directement géré par le collectif Truly, qui débusque les prédateurs sexuels avant de les livrer aux autorités judiciaires. La méthode de ces traqueurs est extrêmement encadrée : les faux profils de fillettes ne doivent jamais contacter les pédophiles présumés, inciter à commettre un délit ou divulguer publiquement l’identité des suspects.
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Jean-Alexis Gallien-Lamarche