Éviter le pillage de ses ressources maritimes, en surveillant activement : la France s’y emploie, y compris ici.
« Le 27 janvier », retracent les Forces armées en Nouvelle-Calédonie (FANC), « la frégate de surveillance (FS) Vendémiaire », longue de près de 94 mètres, « a appareillé pour une mission en Océanie d’une durée de deux mois ». Son équipage n’a pas perdu de temps, puisque le navire « a participé à l’opération Trident du 27 au 30 janvier en zone économique exclusive (ZEE) de Nouvelle-Calédonie », puis « à l’OP365 du 31 janvier au 2 février en ZEE de Papouasie Nouvelle-Guinée » : il s’agissait d’« opérations de surveillance maritime des pêches ». Il est précisé que l’« hélicoptère embarqué » à bord du bateau militaire français « a permis de localiser et d’identifier des navires suspects ».
« Problématique majeure »
Les FANC rappellent que certes, « la pêche est libre en haute mer », mais « la gestion des stocks halieutiques reste une problématique majeure dans la zone Pacifique Sud, qui nécessite l’engagement des États pour son contrôle ». Ainsi, « la France (…) y participe activement », notamment par sa lutte « contre l’ensemble des trafics dans la région, en coordination avec ses partenaires ».
Enfin, « cette première traversée fut aussi pour son équipage l’occasion de parfaire ses savoir-faire individuels grâce à de nombreux exercices de tir, de lutte contre les sinistres et de coordination avec l’aviation, avant une première escale à Dili (Timor oriental) du 7 au 9 février ».
Anthony Fillet