Mardi soir au Congrès, il a été question de chômage, sous sa forme « spécifique exactions » et de droit commun. Le point sur ce qui s’annonce.
Avant-hier, alors que les élus du Congrès examinaient un texte sur le chômage partiel spécial émeutes, le dispositif total de droit commun, menacé de rupture de trésorerie, s’est invité dans les discussions.
Le chômage partiel prolongé, mais réduit
C’est un soulagement pour les 11 000 salariés encore au chômage partiel depuis les émeutes. Le dispositif aux conditions spécifiques « exactions » est prolongé jusqu’à la fin du mois de mars. C’est une somme de 2,8 milliards de francs, reliquat des financements alloués par l’État au titre du chômage partiel spécifique de 2024, qui va permettre de financer l’opération pendant trois mois. Le dispositif pourra même être prolongé jusqu’au 30 juin 2025, sous réserve d’obtention des fonds correspondants. La mauvaise nouvelle pour les chômeurs partiels, c’est que leur taux de rémunération est abaissé de 70% à 50 % du salaire dès le 1er janvier, dans la limite d’un plafond de deux fois le salaire minimum, au lieu de 2,5 fois. Un durcissement imposé par l’État français, au dire des membres de la commission permanente qui ont adopté le texte mardi soir à l’unanimité, avec effet rétroactif au 1er janvier.
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Béryl Ziegler