Un homme de 39 ans, né et vivant à Poindimié, comparaissait vendredi matin devant le tribunal correctionnel de Nouméa, pour des violences conjugales, en récidive, étalées sur une période allant du 1er août 2020 au 1er janvier 2025. Crane rasé, mains jointes dans le dos laissant deviner de gros bras, et t-shirt de couleur sombre sur lequel on pouvait lire « Queen », « c’est un ancien boxeur professionnel », présente la représentante du ministère public. « Monsieur, il sait frapper. » Et comme dans ce couple formé depuis moins de cinq ans, « madame elle a un tout petit gabarit », celle-ci « n’est pas en capacité de se défendre », s’inquiète la vice-procureure. Dans l’attente de l’étude de ce dossier (renvoyé au 18 mars, à la demande du prévenu, souhaitant préparer sa défense), elle requiert un maintien en détention provisoire, mettant en avant dans le cas contraire un double risque : « pression exercée sur la victime et réitération des faits ».
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Anthony Fillet