L’homme, un militaire du RSMA, a été tué ce 2 janvier alors qu’il pratiquait la chasse sous-marine à l’îlot Kendek à Koumac. « Il résulte des constatations faites par les médecins-légistes, dont un praticien spécialiste des squales », indique un communiqué transmis hier par le parquet, « que les lésions, s’étendant pour certaines d’entre elles sur 25 centimètres au niveau du bras gauche de la victime, résultent d’une morsure unique d’un même requin ». En mordant la victime au niveau des membres supérieurs, le requin a sectionné l’artère humérale gauche, provoquant « un choc hémorragique d’installation rapide ». Selon l’expert spécialiste en squales, « les lésions apparaissent caractéristiques de morsures infligées par un requin tigre Caleocerdo cuvier, au vu des formes régulières des plaies compatibles avec une dentition homodonte, c’est-à-dire similaire et tranchante. Dans la mesure où la largeur des mâchoires du squale n’a pu être déterminée, s’agissant d’empreintes incomplètes, il n’est pas possible d’estimer la taille du requin en cause. »
Nicolas Vignoles